Près de 200 migrants sont arrivés dans l'ancienne base militaire de Varenne-sur-Allier vendredi après-midi. Ce centre d'hébergement est le premier centre d'accueil en zone rurale. Les bénévoles de l'association Viltaïs, qui gèrent le quotidien, de ces migrants sont déjà à pied d'oeuvre.
Depuis l'arrivée des réfugiés, c'est la course. Dans l'ancienne base militaire de Varennes-sur-Allier (Allier), il a fallu aménager près de 200 lits, 100 chambres et autant de salles de bain en quelques jours. Christophe Augendre, responsable maintenance pour l'association Viltaïs vérifie que tout fonctionne. Il souhaite que les conditions d'accueil soit optimales. "Je revérifie le chauffage pour qu'ils n'aient pas froid la nuit", précise-t-il.
Plus de 35 personnes sont sur le pont : des salariés de l'association mais aussi des bénévoles... Amandine et Anthony sont en période de réinsertion sociale. L'association qui s'occupe des réfugiés aujourd'hui les a aidés eux aussi quand ils en avaient le plus besoin. Ils veulent rendre la pareille en s'occupant de la restauration. "On vient aider les gens qui sont en galère", justifie Anthony.
Reportage : Charline Coca et Myriam Delborbe.
Intervenants : Christophe Augendre (Responsable maintenance Association "Viltaïs"), Yannick Lucot (Directeur Général Association "Viltaïs"), Selmi (Réfugié)
10 à 15 bénévoles attendus
Après la première journée d'accueil, l'équipe fait le point. Quelques ajustements à faire... et l'association a encore besoin de bras. "On n'a pas fini notre recrutement pour ce site... les délais sont très courts! A terme il y aura entre 10 et 15 personnes qui seront en permanence ici", explique Yannick Lucot, directeur général Association Viltaïs.Selmi et ses cousins viennent de Somalie. Après leur fuite, ils ont connu Calais, Paris... A Varennes-sur-Allier, ils se sentent aidés et bien accueillis. "Ça se passe bien, on est bien reçu, on mange bien, trois fois dans la journée... c'est mieux qu'à Paris", confie le jeune homme. Au total, 200 migrants étaient attendus dans ce centre. Ils sont 150 pour l'instant... certains ont fait le choix de fuir pour tenter leur chance ailleurs.