Lors de son discours pour remercier les militants, et alors que les sondages donnent l'écologiste Eric Piolle gagnant à Grenoble, Jérôme Safar a adressé des félicitations à son opposant et justifié une nouvelle fois son choix de ne pas avoir accepté la fusion. "Je n'ai ni remords, ni regrets".
"Il y avait des problèmes de fond sur le développement économique, sur le logement, le renouvellement urbain, l'éducation...à mes yeux c'était trop lourd, cette fusion ne reposait sur rien de suffisamment stable". Une nouvelle fois Jérôme Safar a évoqué son choix de se maintenir dans l'entre-deux-tours. Il a ensuite parlé de cette "lame de fond qui a tout emporté" y compris le bilan de Michel Destot, à la tête de la ville pendant 19 ans. "Je n'oublierai pas la Fédération du PS de l'Isère qui, au déshonneur, a choisi l'honneur", rappelant ainsi le soutien local. "La question de la refondation du PS à Grenoble va se poser", a conclu Jérôme Safar qui entend se donner du temps pour savoir quel rôle il se donnera.