Grenoble a accompli un pas très important vers le maintien en Top 14, grâce à son large succès face au Stade Toulousain (32-11), ce samedi 16 mai, au stade des Alpes. Réactions de l'entraîneur et des joueurs du FCG à l'issue de la rencontre.
Interview
Il fallait prendre des points contre Toulouse"
Fabrice Landreau (manager de Grenoble): "Il fallait prendre des points contre Toulouse, nous en avons pris quatre. Il nous manque encore des points. Le maintien est loin d'être assuré. Il y a le sentiment de devoir accompli mais nous avons toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Lyon va jouer son dernier match en Top 14, ce sera le dernier match de Lionel Nallet. Les Lyonnais ont beaucoup d'orgueil, il sera également question de suprématie régionale."
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Fabien Alexandre (troisième ligne de Grenoble): "La haie d'honneur du peuple grenoblois nous a touchés. Nous avons senti qu'il y avait tout un peuple derrière nous. Nous avons su sortir un très gros match. Mais je ne suis pas surpris. Nous avions déjà prouvé pendant la saison notre capacité à sortir de grosses performances. Nous nous sommes concentrés sur les basiques du rugby, l'occupation, la conquête et la défense. Nous avons mis les Toulousains sous pression et les rebonds sont tombés dans nos mains. Le travail paie."La haie d'honneur du peuple grenoblois nous a touchés"
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La rencontre en quelques mots
Les Toulousains ont notamment été victimes de l'enthousiasme et de l'envie des Grenoblois, dont la défense agressive et la présence sur les zones de rencontres a empêché les hommes de Guy Novès de développer leur rugby.Ultra réalistes, les Grenoblois se sont appuyés sur la réussite de leur buteur Jonathan Wiesnieski, auteur de 22 points. Et ils ont inscrit deux essais à "zéro passe": le premier par le centre Hunt après un contre (12), le second par Kilioni après une passe au pied en fin de match (79).
Entre temps, Maxime Médard s'est vu refuser un essai pour avoir marché sur la ligne de touche (52), juste avant que Florian Fritz ne franchisse pour de bon la ligne (69). Insuffisant: l'envie des Grenoblois avait déjà fait la différence.