Le ministre de l'Education nationale sera accompagné de George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative, et de François Lamy, ministre délégué à la Ville. Ce lundi, ils vont signer au lycée Argouges "une convention d'objectifs pour réduire les inégalités territoriales".
Alors que les sondages montrent une défiance grandissante des Français envers la réforme des rythmes scolaires (53% y seraient opposés), sa grande mesure, Vincent Peillon viendra à Grenoble ce lundi pour se refaire une petite santé médiatique et politique.
Loin des polémiques, le ministre entend profiter de sa visite au lycée Argouges, un établissement réputé parfois difficile, pour signer "une convention d’objectifs pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville visant à réduire les inégalités territoriales, favoriser la cohésion sociale et la réussite éducative".
Sur place, un débat est prévu avec les élèves et les enseignants. Vincent Peillon sera accompagné de deux de ses collègues, George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite scolaire, et François Lamy, ministre délégué à la Ville.
Réduire les inégalités dans les "Zones urbaines sensibles"
En signant cette convention, le ministère entend réduire les inégalités entre les établissements scolaires des quartiers difficiles et les autres. Un rapport remis au gouvernement en 2012, les chiffres sont assez édifiants. A la rentrée 2009, 37,1% des collégiens vivant dans une zone urbaine sensible avaient une année de retard dans leur scolarité, contre 22,5% en moyenne dans le pays.
Les trois ministres entendent donc réduire ces inégalités en favorisant la cohésion sociale. Généralement, des effectifs supplémentaires sont annoncés dans les quartiers concernés. Mais il faudra attendre demain, vers 12 heures, pour que Vincent Peillon livre précisemment ses mesures pour Grenoble.