Les journées du patrimoine se déroule le week-end prochain avec pour thème le patrimoine et la citoyenneté. Parmi les lieux qui ouvriront leur porte au public, on retrouve la prison de Pont-l'Eveque. Le mag du samedi pousse les portes de cette maison d'arrêt fermée il y a 60 ans…
La légende de René la Canne
C’est avec l’évasion de René Girier, dit René la Canne, en 1951 que la prison de Pont-l’Évêque ferme définitivement ses portes. René la Canne, personnage à part entière, était un voyou, un bandit, mais qui devint au fil de ses exploits, un héros que les journalistes suivaient à la trace faisant de ses aventures un véritable feuilleton.
Blessé au cours d’une arrestation mouvementée, il reste boiteux et devient René la Canne.
Appréhendé après le cambriolage d’une bijouterie deauvillaise, c’est en mars 1949 que René Girier est incarcéré à la prison de Pont-l’Évêque. Deux ans plus tard, il réussit à s’évader de la prison par la grande porte. Son avocate racontera qu’il « scia les barreaux [de sa cellule], escalada le mur d’enceinte, traversa la place, salua les gendarmes au passage et s’engouffra dans une voiture qui l’attendait. »
La prison de Pont-l’Évêque entre dans la légende en devenant « la Joyeuse Prison » immortalisée au cinéma par le film éponyme réalisé en 1956 par André Berthomieu avec Michel Simon et Darry Cowl.
L’arrestation de Réné Girier, dit René la Canne, en 1951 pour évasion fera entrer définitivement la prison de Pont-l’Évêque dans la légende en devenant « la Joyeuse Prison » immortalisée au cinéma par le film éponyme réalisé en 1956 par André Berthomieu avec Michel Simon et Darry Cowl.
Visiter la Joyeuse Prison de Pont-l'Evêque:
- Pendant l’année : visite guidée
- le premier samedi du mois à 11h.
- et pendant les vacances scolaires le samedi à 11h.