Pour GDE, "l'Etat doit cesser de se conduire comme le complice d'une bande de voyous"

Alors que la préfète de l'Orne a pris ce lundi matin un arrêté interdisant l'apport de déchets sur le site de Nonant-le-Pin, GDE réagit vivement par la voix de son directeur général délégué, Hugues Moutouh, qui dénonce "une voie de fait gravement illégale".

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"C'est une voie de fait gravement illégale qui a été commise par l'Etat, nous allons donc bien évidemment obtenir une annulation à nouveau de cet arrêté avec une procédure de grande urgence", a déclaré ce lundi après-midi Hugues Moutouh, directeur général délégué de Guy Dauphin Environnement. Un peu plus tôt dans la matinée, la préfète de l'Orne prenait un arrêté interdisant à GDE d'apporter des déchets sur son site de Nonant-le-Pin, un site que l'industriel avait annoncé vouloir rouvrir ce lundi.

"Il est aussi illégal que le précédent", affirme le représentant de l'industriel. La semaine dernière, le tribunal administratif avait suspendu l'exécution d'un arrêté d'interdiction d'exploitation pris par le représentante de l'Etat le 25 septembre dernier. Ce lundi, ce sont les aménagements routiers aux abords du site qui fondent cette nouvelle interdiction, un argument qui fait bondir Hugues Moutouh: "Il n'appartient pas à l'Etat de fixer le détail des aménagements techniques d'une route départementale qui relève du Conseil général" et d'ajouter: "Les services de l'Etat ont eu connaissance des aménagement routiers en 2011 !".

Le directeur délégué général de GDE dénonce "un acharnement (contre sa société) qui donnera lieu à des poursuites" et n'hésite pas à porter de graves accusations: "Depuis le début dans cette affaire, les services de l'Etat ont recours à des mesures illégales et déloyales(..)Au bout d'un moment, il va falloir que l'Etat cesse de se conduire comme le complice d'une bande de voyous agissant dans l'illégalité. Nous ferons condamner l'Etat, autant de fois qu'il le faudra".

GDE a décidé de déposé un référé liberté ce lundi soir ou, au plus tard, mardi matin, une procédure qui, en théorie, impose à la justice de trancher dans un délai de 48 heures. 

Interview téléphonique réalisée par Erwan de Miniac ce lundi 26 octobre



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