Une centaine de salariés de Plastimo ont manifesté ce mercredi sur le port de Lorient. Ils craignent que la fermeture du site de Lorient et la suppression de 140 emplois.
"Nous sauvons des vies, sauvez nos emplois". Les salariés de Plastimo sont dans la rue pour crier leur colère et leur inquiétude par rapport à l'avenir de leur emploi et du site Plastimo de Lorient. 140 emplois sont menacés rien qu'à Lorient et le site risque d’être tout simplement, supprimé. Ils ont manifesté depuis le port de pêche jusqu’à la sous préfecture. Ils ne comprennent pas comment leur entreprise en est arrivé là. L'entreprise a été mise en redressement judiciaire le 26 mai dernier par le tribunal de commerce de Lorient.Pas de repreneur pour Lorient
Il n'y a que quatre repreneurs possibles pour Plastimo, mais aucun pour Lorient. Enfin, si l'un ou l'autre des repreneurs est retenu par le tribunal de commerce, il supprimera l'activité de Plastimo Lorient. Les candidats ne s'intéressent qu'à l'activité compas de route et de relèvement. Pourtant, c'est à Lorient que l'histoire de Plastimo a démarré en 1963. La PME fabrique alors des compas, des radeaux de survie, des gilets de sauvetage... Elle se développe dans le sillage des leaders français du nautisme, Jeanneau ou Bénéteau alors que le nautisme et la plaisance se démocratisent. Au milieu des années 2000, le groupe devient Plastimo-Navimo, et fédère une dizaine de PME. En juin 2010, la situation financière n'est pas bonne : la crise de 2008 a entrainé une chute de 40% des ventes. Albert Journo est appelé à la rescousse. À son arrivée en juin 2009, il était parvenu à faire passer la dette du groupe de 120 à 9 millions d'euros, au prix d'un plan de redressement douloureux, impliquant notamment 63 licenciements à Plastimo. Depuis, les syndicats avaient régulièrement tiré la sonnette d'alarme, jusqu'au dépôt de bilan, fin mai. Ecoutez les craintes de Jean Louis Milès, délégué syndical CFE-CGC
Il n'y a que quatre repreneurs possibles pour Plastimo, mais aucun pour Lorient. Enfin, si l'un ou l'autre des repreneurs est retenu par le tribunal de commerce, il supprimera l'activité de Plastimo Lorient. Les candidats ne s'intéressent qu'à l'activité compas de route et de relèvement. Pourtant, c'est à Lorient que l'histoire de Plastimo a démarré en 1963. La PME fabrique alors des compas, des radeaux de survie, des gilets de sauvetage... Elle se développe dans le sillage des leaders français du nautisme, Jeanneau ou Bénéteau alors que le nautisme et la plaisance se démocratisent. Au milieu des années 2000, le groupe devient Plastimo-Navimo, et fédère une dizaine de PME. En juin 2010, la situation financière n'est pas bonne : la crise de 2008 a entrainé une chute de 40% des ventes. Albert Journo est appelé à la rescousse. À son arrivée en juin 2009, il était parvenu à faire passer la dette du groupe de 120 à 9 millions d'euros, au prix d'un plan de redressement douloureux, impliquant notamment 63 licenciements à Plastimo. Depuis, les syndicats avaient régulièrement tiré la sonnette d'alarme, jusqu'au dépôt de bilan, fin mai. Ecoutez les craintes de Jean Louis Milès, délégué syndical CFE-CGC
Plastimo, c'est quoi?
Plastimo, c'est le spécialiste français de l'accastillage, avec la fabrication de gilets de sauvetage, de harnais de sécurité et de radeaux de survie. C'est aussi les passe-coque, les échelles et les enrouleurs, les pare-battage et les compas.Navimo-Plastimo emploie 149 salariés à Lorient, 40 à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et une vingtaine à Mandelieu (Alpes Maritime). La société exploite également une unité pour les radeaux de survie, en Roumanie.