En s'imposant 2 à 0, les Stéphanois ont mis fin à une belle série de cinq matches sans défaite du Stade Rennais.
Vendredi soir, Saint-Etienne s'est logiquement imposé aux dépens de Rennes au stade Geoffroy-Guichard. Les Stéphanois étaient invaincus depuis cinq journées (3 nuls, 2 victoires) et sont toujours en course en coupe de la Ligue, comme les Rennais qui subissent un coup d'arrêt dans leur redressement après un résultat nul et trois succès consécutifs en championnat.
En première mi-temps, c'est Pierre-Emerick Aubameyang qui a ouvert la marque d'un tir croisé du droit à la réception d'un centre délivré de l'aile droite par Max-Alain Gradel. Sur l'action, l'arbitre Philippe Kalt aurait pu siffler une faute de main commise par Gradel juste devant son assistant.
Renaude Cohade a porté le score à 2-0 en début de seconde période d'un tir du droit après une passe de la tête de Brandao à la suite d'un coup franc joué de la ligne médiane.
A ce moment de la partie, les Stéphanois méritaient de mener après avoir obtenu les meilleures occasions: Jonathan Brison, sur coup franc (2') puis Gradel (5') avaient manqué le cadre de justesse alors que Benoît Costil détournait une bonne tentative d'Aubameyang (19'). Un tir de Gradel, encore lui, a également été repoussé par Costil (36'). En fin
de partie, Romain Hamouma a aussi touché la barre (85').
Le Stade Rennais n'a été menaçant que sur une tentative de Jonathan Pitroipa (11') et sur un tir de Julien Feret détourné par Stéphane Ruffier (20'). A 2-0, l'entraîneur Frédéric Antonetti a tenté de réorganiser son équipe en apportant de la fraîcheur à son attaque avec l'entrée de l'ancien Clermontois Romain Alessandrini (53'), convoité par les Verts surtout à l'été 2011, puis celle de Sadio Diallo (68').
Mais les Stéphanois ont conservé leur maîtrise, tout en laissant leur adversaire dominer, Rennes a manqué toutefois de percussion pour perturber la défense de l'ASSE.
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes) : "La principale raison de notre défaite, c'est la qualité de Saint-Etienne. Après, il y a eu des choses, des faits, des phénomènes dans le match. Nous avons trois belles situations à 0-0 avec un super arrêt de Ruffier et les autres que nous ratons de peu. Il y a surtout le carton rouge qu'aurait dû recevoir Loïc Perrin, que tout le monde a vu sauf l'arbitre. Je ne me retranche pas derrière cela mais il y a des épisodes dans le match qui auraient pu être plus favorables à mon équipe. Je ne trouve pas d'excuses puisque j'affirme que Saint-Etienne était plus fort que nous. Mais il y a des choses inacceptables. Brison doit prendre un avertissement, logique, l'arbitre
ne lui inflige parce que c'est la 91e minute, ce que je peux comprendre. J'aurais fait pareil. Mais, ensuite je ne mets pas un carton rouge (pour Erding) sur dénonciation de Brison. Cela me gêne un peu. On va rester sur le fait que Saint-Etienne mérite sa victoire, que cette équipe nous a secoués offensivement et que Ruffier a été déterminant. Nous aurions pu revenir à 2-1 en seconde période. Pour mon équipe, elle ne peut pas gagner quand il y en a sept qui jouent et quatre qui regardent. Nous en parlerons au vestiaire, samedi. L'état d'esprit était bon mais il aurait fallu être onze, surtout face à une équipe supérieure à la nôtre. Tout le monde n'était pas au combat. Certaines choses, simples, auraient pu être réglées plus facilement, notamment sur le jeu direct des Stéphanois. Après, aussi, l'arbitre n'a pas vu la main de Gradel sur l'action amenant le premier but. C'est encore une autre péripétie du match".