Après l'agression d'un vigile par un groupe d'hommes dans la "Zone à Défendre" du site du futur aéroport de Notre-Dame-Des-landes, les opposants dénoncent une manipulation avant la grande manifestation prévue samedi 17 novembre.
Suite à l'annonce de l'agression d'un vigile qui gardait une maison promise à la destruction, les réseaux militants dénoncent une opération de manipulation, une "barbouzerie" de la part des autorités.
Le communiqué de la Préfecture qui a suivi ne laissait aucun doute sur les motivations des auteurs, opposants désignés au projet d'aéroport. Cette agression "témoigne de la résolution et de la violence de la minorité autonome, venue d'ailleurs, qui entretient l'insécurité sur le secteur de Notre-Dame-des-Landes" dit le communiqué.
Une version que dénonce le collectif qui occupe la "Zone d'Aménagement Différé", qu'eux appellent "Zone à Défendre"
"Nous voulons rappeler que sur le terrain cette dissociation n’existe pas et que c’est toutes et tous ensemble que nous luttons contre ce projet d’aéroport. Nous voulons également rappeler que jusqu’ici toutes les actions de solidarité effectuées en lien avec la lutte de la ZAD ont été revendiquées. Ca n’a pas été le cas pour l’action de cette nuit. Pour nous il est donc impossible de nous prononcer dessus en l’état" peut-on lire sur le site Zone à Défendre.