Les salariés craignent la liquidation de leur groupe financier, qui participe au financement des logements sociaux et de l'amélioration de l'habitat. Ils ont manifesté à Rennes.
Ils ne sont pas nombreux, mais cela ne change en rien l'intensité de leur inquiétude. Comme en septembre dernier, les salariés de Crédit Immobilier de Rennes ont tenté de faire connaître les risques de licenciements qui pèsent sur leur groupe financier. Selon eux, un projet de restructuration visant à réaliser des économies sacrifierait 125 emplois en Bretagne. Le Crédit Immobiliser de France intervient dans le financement des logements sociaux et l'amélioration de l'habitat. Selon les manifestants, ce sont "1000 familles par an qui n'accèderont plus à la propriété, dont la moitié sans apport".
Une réunion importante se tient à Paris ce jeudi dans laquelle l'Assemblée Générale doit entériner un protocole d'accord proposé par l'Etat en contrepartie de garanties sur les opérations de refinancement du groupe en difficulté. Si ce n'est pas le cas, un administrateur provisoire pourrait être nommé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel (l’organe de supervision français de la banque et de l’assurance).
Selon un article du Monde qui détaille le dossier, "une telle décision de l'autorité de tutelle des banques entraînerait la liquidation de ce groupe".
Ecoutez la réaction d'une salariée rennaise, Sabine Legros