Les 2500 salariés du crédit Immobilier s'inquiètent de la volonté du gouvernement d'"ajuster les coûts et les charges du fonctionnement du groupe". Ils ont manifesté à Rennes.
Dans un courrier écrit à l'intention du président de la République et des élus, une intersyndicale des salariés du crédit Immobilier de France, qui le rappellent-ils "n'est pas un groupe de finance spéculative", s'inquiète de l'avenir du groupe.
Selon la lettre le Gouvernement "demande au Crédit Immobilier de France de cesser son activité et d'ajuster les coûts et les charges de fonctionnement", une formule "feutrée" selon les syndicats" pour exiger la suppression de milliers d'emplois".
Selon les manifestants,, qui étaient une centaine à manifester ce mardi matin à Rennes, "ce sont 250 000 foyers écartés par les grandes banques françaises, qui vont être écartés de l'accession à la propriété". Le Crédit Immobilier de France participe également au financement des logements sociaux: 25000 sont prévus par convention aevc l'Etat d'ici 2017.