Doux veut céder le dernier site du pôle frais qu'il avait conservé dans son plan de continuation. Le tribunal de commerce de Quimper se prononcera vendredi sur la demande de poursuite de la période d'observation du groupe volailler breton. 

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Une audience avait lieu aujourd'hui au tribunal de commerce de Quimper Les administrateurs judiciaires du groupe Doux demandaient la prolongation de la période d'observation de trois mois. Le tribunal a mis sa décision en délibéré à vendredi 15h. Le groupe Doux avait été placé en redressement judiciaire en juin 2012. Puis le pôle frais avait été placé en liquidation judiciaire ce qui avait entraîné la fermeture du site de la Vraie-Croix. Le site de Sérent avait été repris par le groupe LDC qui n'a finalement conservé que 60 emplois sur les 175 que comptaient l'usine. Le site de Pleucadec était le seul du pôle frais que le groupe avait conservé au prix de nombreux licenciements, 270 sur les 418 salariés qui travaillaient dans cet abattoir spécialisé dans la dinde.


Le groupe cherche un repreneur pour le site de Pleucadeuc (56)
Aujourd'hui, la direction a annoncé qu'elle cherchait un repreneur pour le site morbihannais, une entité qui reste déficitaire : "Le secteur de la dinde est en crise depuis plus de 10 ans en France. Les prix se sont dangereusement effondrés. Les prix de vente sont maintenant très inférieurs au prix de revient. Compte tenu de la situation du groupe Doux qui est performant sur ses autres métiers (produits élaborés/export), il n’est plus possible de continuer à envisager de garder une activité  qui ne serait pas rentable." explique Arnaud Marion, directeur du redressement du groupe.


Le site sera cependant inclus dans la prolongation de la période d'observation demandée par le groupe au tribunal de commerce de Quimper. La direction explique avoir déjà des contacts pour le site morbihannais: "La prolongation de la période d’observation est demandée sur Pleucadeuc (56) mais en revanche on s’inscrit dans une logique de cession pour trouver une solution de reprise à ce site. Cela sera peut-être facilité par le fait qu’il n’y a pas de dettes, que l’outil a été totalement restructuré. On travaille déjà sur des solutions alternatives", confirme Arnaud Marion. 

L'interview d'Arnaud Marion: 


Les syndicats en revanche sont inquiets pour les salariés de Pleucadec déjà durement éprouvés par le plan qui avait conduit au licenciement de 2/3 des salariés du site. Le groupe Doux, lui, doit faire face à de nombreux défis :




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