Les abattoirs Gad SAS, en comité central d'entreprise, réuni cet après midi près de Rennes. A l'ordre du jour : la demande de mise en redressement judiciaire du groupe. Les représentants syndicaux attendent des explications, un calendrier et des précisions sur d'éventuelles pertes d'emplois.
Les abattoirs Gad SAS emploient plus de 1500 personnes entre les usines du Finistère et du Morbihan. Ce jeudi, les représentants du personnel de GAD SAS savent déjà ce que la direction va leur annoncer : un redressement judiciaire. Mais ils espèrent avoir des réponses à leurs questions.
L'entreprise se porte mal. La filière porcine, dans la tourmente, est soumise à une forte concurrence. Pour la direction le redressement judiciaire assortie d'une période d'observation est la solution pour faire face aux dettes de l'entreprise.
Plusieurs scénariis ont bien été évoqués : un plan de continuation ou la recherche de repreneurs. Désormais c'est donc au tribunal de commerce de Brest que l'avenir de l'entreprise va se jouer, très rapidement.
Le Reportage de Géraldine Lassalle et Nicolas Dalaudier
Interviews :
- Olivier Le Bras, secrétaire FO du comité d'entreprise GAD SAS
- Patrick Piguel, Délégué CFDT (GAD SAS Josselin)
- Jean-Marc Detivelle, Délégué FO (Lampaul GAD SAS)
Le groupe GAD en Bretagne