L'activité se poursuit pour l'abattoir Gad placé en redressement judiciaire

L'activité se poursuit jusqu'au 21 août pour l'abattoir Gad SAS, c'est ce ce qui ressort du point d'étape au tribunal de commerce de Rennes ce mercredi. L'entreprise a été placé le 21 février dernier, en redressement judiciaire pour une période 6 mois.

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Une quarantaine de salariés des quatre sites de Gad s'est déplacée ce mercredi devant le Tribunal de Commerce de Rennes à l'occasion de ce point d'étape, pour en savoir un peu plus sur les solutions envisagées quant à l'avenir de leur entreprise. A la sortie du tribunal rennais, les salariés sont soulagés, les résultats du groupe seraient satisfaisants, l'activité peut continuer au moins jusqu'au 21 août et un repreneur se serait manifesté. 
Deux solutions envisagées lors de ce point d'étape, semblent avoir la préférence du tribunal de commerce, la poursuite de l'activité ou la reprise de l'entreprise.

Le compte rendu d'Olivier Le Bras, secrétaire du CCE - FO, à la sortie 


L'ensemble des industriels de la filière porcine souffrent plus ou moins, mais c'est pour Gad SAS, que la situation est la plus difficile. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le 21 février dernier pour une période de 6 mois, jusqu’au 21 août. « Cette procédure doit permettre d'explorer toutes les pistes avant de trouver la meilleure solution de continuité de l'activité », avait indiqué à l'époque la direction de cette entreprise qui emploie 1 700 salariés sur trois sites industriels et dont le siège est à Morlaix, dans le Finistère.

Vente de l'entreprise et recherche de repreneurs, restructurations ou fermeture des abattoirs de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère (850 salariés), de Josselin, dans le Morbihan, (650 salariés) et du site de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, (80 salariés), ce sont toutes les solutions envisagées. Les repreneurs ont jusqu'au 17 mai pour se faire connaître.

Gad Sas, filiale de la coopérative Cecab et du groupement de porcs Prestor, est plombée par une dette de plusieurs dizaines de millions d'euros, et ne pouvait plus faire face à ses échéances financières. Le marché du porc connaît en effet de graves difficultés conjoncturelles et structurelles. La filière porcine française est confrontée à la baisse du nombre de cochons liée à l'arrêt d'élevages touchés par la crise et souffre encore des distorsions de concurrence avec l'Allemagne, qui emploie des salariés d'Europe de l'Est, sous-payés, dans ses abattoirs. 



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