Belle-Île veut une seconde pharmacie, contre l'avis de l'Etat

Il n'existe plus qu'une seule officine sur l'île. Les élus réclament l'ouverture d'une seconde, mais cela n'entre pas dans les critères d'attribution de l'Agence Régionale de la Santé. Les élus montent au créneau.

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Des élus bellilois sont à Paris ce mercredi pour défendre l'ouverture d'une seconde pharmacie sur leur île. Les insulaires n'ont pas la loi de leur côté: c'est 2500 habitants au minimum pour une première pharmacie sur une commune, puis une tout les 4500 habitants. Il y a déjà une pharmacie à Le Palais, mais la seconde commune, Bangor, compte 950 habitants à l'année et ne passe donc pas le seuil.

Seulement voilà, 950, c'est le nombre d'insulaires vivant sur l'île toute l'année dans la commune. A la belle saison, la population de l'île passe de 7000 à 40 000 âmes. Du coup, les élus veulent que le caractère insulaire soit considéré. En d'autre terme, que l'Agence Régionale de la Santé raisonne en terme de territoire, et non simplement de commune.


Intervenants:
pascal Buirette
pharmacien à Morlaix

pierre-yves Désard
maire de Bangor
 

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