Valérie a été salariée de chez Doux pendant 23 ans. Elle a travaillé à l'usine de Pleucadeuc, 15 ans à l'abattage, 8 ans à la découpe. Il y a 8 mois, elle a été licenciée. Depuis, elle cherche du travail.
Valérie n'a pas dormi pendant des nuits et des nuits, après avoir reçu sa lettre de licenciement. Aujourd'hui, elle se laisse un an pour trouver du travail dans sa branche, après "on trouvera ce qu'on trouvera"... "on n'a pas le tempérament à rester entre 4 murs, dit-elle, c'est dur aussi, je pense qu'il y a beaucoup de gens [NDLR : anciens collègues de chez Doux] comme moi, c'est dur". Valérie explique aussi que depuis qu'elle est au chômage, c'est au nom de Monsieur que la famille peut faire un prêt : "c'est un coup de poignard.. c'est très dur... alors que j'ai bossé tant d'années". Valérie a manifesté avec ses collègues hier à Vannes pour réclamer l'égalité dans le traitement des indemnités de licenciement des ex-salariés de chez Doux. C'est à cette occasion de S. Breton et T. Bouilly l'ont rencontrée :