A l'approche des championnats de France de cyclisme sur route, et à l'occasion des grands rendez-vous comme le Tro Bro Leon ou le Tour de Bretagne, on regarde toujours la Bretagne comme une "terre de cyclisme". On interroge les grands noms, on évoque les légendes. Mais vous, vous en pensez quoi?
Lorsque l'on croise Jean Jestin sur les routes du nord-Finistère, on en doute pas. L'homme est comme beaucoup de bretons. Il se souvient avec émotion des grandes heures du cyclisme en Bretagne. Il se souvient : "Il y a avait Thomin, il y a avait Mahé, tout le monde à l'époque, au moment des foins, faisait en sorte de rentrer de rentrer à la ferme pour écouter l'arrivée du Tour de France".
Pas étonnant dès lors que la région est fait naître de grands champions, comme Louison Bobet ou Bernard Hinault, à qui France3 rend hommage dans la "soirée des légendes", le vendredi 21 juin à 21h30 sur ces pages, et à 23h10 sur l'antenne.
Au quotidien, été comme hiver, difficile de ne pas croiser sur les routes de campagne des groupes de cyclistes qui "bornent", que ce soit pour entretenir leur forme ou, en club, pour chercher les perfs dans les nombreuses courses organisées. Dans certaines d'entre elles, la frontière entre les pros et les meilleurs amateurs est parfois ténue. Avec un peu plus de 10 000 licenciés, et entre 40 et 50 clubs par départements, la Bretagne est une région qui "roule". Peut-être nous réserve-t-elle de futurs grands champions?
Emmanuel Galodais est le directeur sportif -bénévole- de l'ASPTT. Il a beaucoup couru dans sa jeunesse, sans faire le choix d'une carrière professionnelle. Mais surtout, il est Normand. Et sans vouloir raviver de séculaires querelles, il fait le constat que "ça n'a rien a voir. Sur l'organisation de course, on de superbes épreuves, un vrai public, des sponsors" en Bretagne.