La maison dans laquelle un couple de Bretons a été assassiné il y a une semaine à Monze dans l'Aude a été visitée depuis par des intrus. Chose étrange, ils sont repartis les mains vides.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un ou des intrus ont pénétré dans la villa en forçant la serrure de la porte principale, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Rien ne semble avoir été volé. En effet, pendant plusieurs jours après le drame survenu le 21 juillet, les gendarmes avaient passé au peigne fin le domicile des époux Cariou. Ils avaient procédé à des milliers de prélèvements. Selon nos confrères de l'Indépendant, les enquêteurs de la gendarmerie ont constaté " qu'aucun vol n'avait été perpétré. Et pour cause, à l'issue de quatre jours de relevés, il a été fait le tour de la villa de fond en comble. Chaque objet et sa place ont été répertoriés, chaque centimètre carré expertisé…". Quelles étaient alors les motivations des auteurs de cette effraction ?Le suspect numéro un de cette affaire est un ancien compagnon de Géraldine Cariou, qui s'est suicidé très peu de temps après le double assassinat en se tirant un trait d'arbalète dans la tempe. Le corps de cet homme, un habitant de Lorient, avait été retrouvé deux jours après le drame, à proximité d'une voiture mal garée dans la campagne carcassonnaise. Les enquêteurs ont retrouvé des écrits ressemblant à un journal intime dans lesquels il annonçait son intention de tuer le couple.
Loïc Cariou, 50 ans, et son épouse Géraldine, 40 ans, avaient été retrouvés morts, frappés de nombreux de coups de hachoir. Lui en particulier présentait des dizaines de blessures, dont l'une infligée également par un tir d'arbalète. Le bébé du couple, un garçon âgé de 18 mois, a été trouvé indemne dans une chambre contiguë..L'auteur présumé des faits n'avait jamais été marié avec Géraldine Cariou. Ils avaient eu une fille ensemble mais étaient séparés de longue date. Loïc Cariou n'avait rien à voir avec cette séparation.
Les deux victimes formaient un couple depuis une dizaine d'années. Ils habitaient de longue date dans le petit village audois de 200 habitants. Ils étaient originaires du Finistère où leurs obsèques ont été célébrées hier.