Philippe Leray a fait scandale à l'Assemblée Nationale, provoquant un tollé dans l'hémicycle et sur les réseaux sociaux. Sous le flot des commentaires, sa page Facebook n'est plus accessible. Il s'est moquée d'une députée EELV en imitant la poule. Il vient d'être sanctionné.
Ce mercredi, le hashtag #leray est bien fourni. La raison n'est pas la popularité de Philippe Leray, député et conseiller général du Morbihan. Ni sur twitter via son compte @philippeleray56, ni dans l'hémicycle. Lors de la séance de nuit de l'Assemblée Nationale, il a créé un scandale interrompant la député EELV de la Vienne, Véronique Massonneau par des "caquètements".
Le verbatim de la séance en témoigne, il y est bien décrit l'intervention, qui a provoqué une interruption de séance et la colère du Président Claude Bartolone. Ce dernier a convoqué une conférence des présidentsde groupe de l'Assemblée, qui décideront d'une éventuelle sanction.
plusieurs députés: cot cot cot codec
Remarqué par le blog politique de l'Express et rapidement relayé par les réseaux, cette intervention jugée sexiste et imputée à l'alcool selon plusieurs députés s'est muée en scandale. A l'ouverture des Questions au Gouvernement ce mercredi, les députés socialistes ont applaudi Véronique Massonneau (déclenchant la sortie des délus UMP), tandis que les femmes boycottaient les premières minutes de la séance.
Ni le groupe UMP, ni Philippe Leray ne se sont excusés, Christian Jacob intervenant pour regretter "cet incident". François de Rugy, député socialiste de Loire-Atlantique, a réclamé des sanctions à l'encontre de ce spécialiste de la filière avicole, par ailleurs agriculteur-exploitant.
Le député du Morbihan a été sanctionné ce mercredi en fin d'après-midi par le président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS), avec l'accord unanime de tous les groupes politiques. Il sera privé d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, ce qui représente une sanction financière de 1.378 euros.