La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à l'aide octroyée par l'Etat français pour la construction de l'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes, portant un coup dur aux opposants au projet.
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La subvention de 150 millions d'euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "est compatible avec les règles de l'UE relatives aux aides d'Etat", a estimé la Commission européenne dans un communiqué. "Le projet (d'aéroport) permettra notamment d'améliorer la desserte régionale sans entraîner une distorsion indue de la concurrence dans le marché intérieur européen", a indiqué la Commission, gardienne de la concurrence en Europe. Ce projet d'aéroport "contribue à la réalisation d'un objectif d'intérêt commun en répondant à la saturation des infrastructures existantes", a insisté la Commission.
En septembre, la Commission avait renoncé à ouvrir une procédure d'infraction contre la France comme le demandaient les opposants au projet. Le dossier n'est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s'assurer que le projet d'aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale. L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devrait théoriquement être mis en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard.