Les ex-Gad demandent des comptes à la cellule de reclassement

200 anciens salariés de Gad se sont invités au Pôle des métiers,  à Landivisiau, ce matin. Ils veulent mettre la pression sur les deux cabinets privés qui s'occupent de leur reclassement.

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Au lieu du traditionnel café du mardi matin, salle de la Tannerie, à Landi, les ex salariés de Gad vont se retrouver du côté du Pôle des métiers, aujourd'hui. "Passez le message" avait dit Olivier Le Bras, mardi dernier. Le délégué FO avait alors expliqué les difficultés rencontrées avec la cellule de reclassement. 

"Ça se passe vraiment très, très mal, pas mal d'anciens salariés sont ressortis des entretiens hyper choqués", a expliqué Jean-Marc Détivelle, délégué FO de l'entreprise, évoquant des discours "infantilisants" de la part des conseillers d'Adventia et d'Altedia, les cabinets choisis par Gad pour reclasser ses ex-salariés. "Ce qui intéresse ces deux cabinets c'est de reclasser le maximum de gens pour toucher une prime, sans tenir compte des envies ou des possibilités des gens", a-t-il regretté.


Rendez-vous le 10 janvier

Les ex-salariés de Gad ont manifesté dans la matinée devant le pôle des métiers de Landivisiau, qui accueille leur cellule de reclassement, avant d'être reçus par la direction des deux cabinets. "On n'est pas des chiens, traitez-nous comme des humains !" leur ont crié certains, a rapporté Olivier Le Bras, autre délégué FO. Après avoir énuméré les griefs qu'ils leur reprochaient, parmi lesquels le refus de formation dans certains cas et l'absence de "vrai cartographie de l'emploi" dans la région, les ex-salariés ont obtenu un rendez-vous le 10 janvier pour "refaire le point".

La plupart des 889 salariés licenciés à Lampaul-Guimiliau, sont aujourd'hui au chômage. 26 ont accepté d'aller travailler chez Gad, à Josselin dans le Morbihan, une petite trentaine d'autres ont retrouvé un emploi. 
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