Alors que Christian Troadec, appelle en son nom propre, à la mobilisation générale contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes le 22 février prochain, le collectif des Bonnets Rouges précise qu'il ne doit pas y avoir d'amalgame, et qu'il n'a pas à se positionner sur le sujet.
Le collectif des Bonnets rouges rassemble des personnes d'horizons si divers, salariés, agriculteurs, transporteurs, chefs d'entreprise, politiques, qu'il est difficile d'imaginer des positions communes sur la grande majorité des dossiers. Celui de l'aéroport de Notre Dame des Landes en est un exemple flagrant. Ainsi si Christian Troadec, chef de file du mouvement a rappelé sa totale opposition au projet, dans un communiqué, le Collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne" confirme lui que "dans ses prérogatives, il n'a pas à se positionner sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Le leitmotiv du Collectif est le maintien de l'emploi et du travail productif en Bretagne".
Le communiqué souligne que "Christian Troadec a annoncé qu'il irait à la manifestation du 22 février à titre personnel, en tant qu'élu local et départemental, et non comme co-porte-parole du Collectif. Le Collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne" demande qu'il n'y ait pas d'amalgame et donc de ne pas citer Christian Troadec comme "leader des Bonnets Rouges" à ce sujet. Clairement, il n'y a pas d'appel à mobilisation de la part des "Bonnets Rouges" pour le 22 février".
Le Collectif prépare lui les Etats généraux de Bretagne du 8 mars prochain à Morlaix, et attend les doléances des Bretons et des Bretonnes, leurs propositions et leurs espoirs via des cahiers de doléances mis à leur disposition sur son site.
Christian Troadec lui, en tant que maire de Carhaix et conseiller général du Finistère, avait rappelé sa "totale opposition à ce projet démesuré" et confirmé sa "présence à la grande manifestation prévue le samedi 22 février prochain à Nantes".
Une manifestation qui dit-il, "sera l'occasion de réaffirmer outre l'opposition à ce projet inutile, la nécessité d'un véritable aménagement du territoire breton qui passe par une vraie régionalisation et la réunification administrative des cinq départements bretons".