C'est hier lundi en plein Atlantique sud,au 11ème jour de sa tentative de record de la Mauricienne, que Lionel Lemonchois a chaviré avec son multicoque "Prince de Bretagne". Il était lundi soir en sécurité à l'intérieur de la coque centrale.
Il était 15h57 ce lundi, lorsque la balise de détresse a été déclenchée manuellement. Le Maxi80 Prince de Bretagne se trouvait alors en plein Atlantique sud. Le skipper français Lionel Lemonchois s’était élancé le 17 janvier de Port-Louis, dans la rade de Lorient afin de rallier Port-Louis, sur l’île Maurice, avec comme perspective de battre le record de la Mauricienne, détenu depuis 2009 par Francis Joyon.
Après avoir reçu le signal, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Griz-Nez a alerté l’équipe à terre. Ce n'est qu'en début de soirée que le skipper a pu être joint. Un bref contact téléphonique qui a permis d'apprendre que le multicoque avait chaviré. Lionel Lemonchois a expliqué qu'il s'était mis en sécurité à l'intérieur de la coque centrale, après avoir libéré le gréement pour soulager le bateau.
Lionel a eu 1 contact tél avec son équipe à terre.Il a informé, que son multicoque avait chaviré, qu’il était en sécurité ds coque centrale
— Prince de Bretagne (@trimaranpdb) 27 Janvier 2014
Le navigateur, qui entamait son onzième jour de mer, évoluait à 800 milles au large des côtes brésiliennes à la latitude de Rio de Janeiro, au moment de l'accident. Pour l'instant les raisons du chavirage restent encore inconnues mais plus tôt dans la journée, le skipper de Prince de Bretagne avait qualifié de "tordue, complexe et confuse" la situation actuelle dans l'Atlantique.
On devrait en savoir plus, ce mardi, sur les moyens qui seront mis en oeuvre afin d'assurer son sauvetage.
Une de nos équipes avait rencontré Lionel Le Monchois juste avant son départ de Port-Louis le 17 janvier dernier :
Intervenants du reportage :
- Lionel Lemonchois, skipper Prince de Bretagne
- Arnaud Aubry, team manager Prince de Bretagne