Cargo échoué à Anglet (64) : des experts du CEPPOL de Brest sur place

Le 5 février vers 10h, un cargo de 101 mètre s'est échoué à Anglet. Les paquets de mer ont eu raison de la trajectoire du navire. L'équipage a été évacué et des équipes anti-pollution venues de Brest sont sur place. Pour l'instant, aucune fuite de carburant n'a été constatée. 

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Un cargo espagnol avec onze ou douze personnes à bord, dont un blessé, s'est brisé mercredi sur une digue d'Anglet, au Pays basque. L'équipage a pu être évacué à la faveur d'une fenêtre météo favorable. Un plan de lutte contre les pollutions maritimes (Plan Polmar) a été déclenché , après une fuite de gasoil. 


127m3 de fioul

Le cargo naviguait à vide, et contenait 127 m3 de fioul, soit à peu près l'équivalent de quatre camions-citernes. Le premier niveau du Plan Polmar de lutte contre les pollutions maritimes a été déclenché en fin de matinée, a indiqué à l'AFP le sous-préfet de Bayonne, Patrick Dallennes. A  la mi-journée, une moitié du navire était fracassée contre une digue de la plage des Cavaliers à Anglet tandis que l'autre moitié était quasiment échouée sur le rivage. Selon des témoins interrogés par l'AFP comme ce directeur d'une école de surf : "ça sent le pétrole sur la plage"

Les experts du CEPPOL basé à Brest (Centre d'Expertises Pratiques de Lutte Antipollution) et qui dépendent de la Marine Nationale ont été dépêchés sur place. Ils doivent faire un bilan. Selon eux, il n'y a pas de pollution à signaler et aucune perte n'a été constatée, notamment lors d'un survol de la zone en hélicoptère.









Le plan Polmar c'est quoi ?
Les plans POLMAR permettent la mobilisation et la coordination de différents moyens de lutte contre les pollutions accidentelles du milieu marin. Ils concernent à la fois la mer et la terre. Ils ont été institués en 1978, après la catastrophe de l'Amoco Cadiz qui avait répandu 228 000 tonnes de pétrole sur le littoral breton. Depuis, des plans POLMAR ont été déclenchés plusieurs fois, y compris à titre préventif (Erika, TK Bremen).

L'intervention commence généralement en mer sur les lieux de l'accident: c'est le plan POLMAR mer, dont la mise en oeuvre est confiée aux préfets maritimes. Les moyens publics mis à leur disposition relèvent notamment du ministère de la Défense et de la Marine nationale. Le préfet peut également faire appel à des moyens maritimes privés, comme des chalutiers équipés de filets spéciaux, mieux adaptés que les bateaux pompeurs pour récupérer les nappes de pétrole éparses et diluées. Outre des avions de reconnaissance, navires patrouilleurs et de soutien, le matériel utilisé comprend des dizaines de kilomètres de barrages flottants, des dispositifs de récupération (barges, écrémeurs), des pompes et unités de stockage, des nettoyeurs à haute pression et des groupes électrogènes.
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