Les premières analyses de boulettes d'hydrocarbures échouées sur le littoral atlantique depuis le 5 février n'accréditent pas "à ce stade" l'hypothèse d'un dégazage sauvage, a indiqué, ce mardi, la préfecture de Loire-Atlantique.
Depuis vendredi, plusieurs communes littorales des départements de la Loire-Atlantique, de la Vendée et du Morbihan ont été touchées par une pollution aux hydrocarbures. Dans un communiqué, la préfecture vient de communiquer les premières analyses effectuées par le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux). Des résultats qui tendent à écarter l’hypothèse avancée jusque là d’une pollution volontaire.
Les dégazages sauvages mis hors de cause
Dans ce communiqué, la préfecture précise : «Les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens, ce qui ne valide pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage". Une hypothèse qui jusque là avait été privilégiée par les communes touchées par l'arrivée de boulettes sur leurs plages. Certaines de ces communes avaient même annoncé avoir déposé plainte ou s'apprêtaient à le faire.Une indemnisation pour les communes touchées par la pollution
Dès lundi, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, avait toutefois indiqué que cette piste n'était pas privilégiée par ses services, et avait évoqué celle"d'une vieille épave au large qui, remuée dans le tambour de ces tempêtes, aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes".
Le ministre a toutefois assuré que les communes les plus touchées pourraient être aidées financièrement même si le plan Polmar concernant les pollutions marines n'a pas été déclenché.