A l'issue d'une rencontre à Paris avec les représentants des coopératives légumières bretonnes, le Ministre de l'Agriculture a annoncé des mesures d'urgence. Pas question pour autant pour les agriculteurs de relâcher la pression. Ce mercredi, plusieurs manifestations se sont déroulées en Bretagne.
"Jamais. Je n'ai jamais connu une crise comme celle-ci".
Cet appel au secours, c'est celui d'un producteur d'artichauts de Saint-Pol de Léon, Jean-Pierre Coroller, 57 ans, dans les champs depuis l'âge de 13 ans. Il expliquait mardi à l'AFP qu'il perd de l'argent "tous les jours": "Il faudrait que nos charges diminuent, on n'en peut plus. Et puis quand on a la chance de faire une année un peu meilleure, on nous surtaxe".
Les légumiers bretons n'en peuvent plus face à l'effondrement des cours et ils le font savoir depuis le week-end dernier et l'incendie à Morlaix (Finistère) du centre des impôts et la Mutualité Sociale Agricole, par des producteurs d'artichauts et de choux-fleurs.
Ce mercredi, les représentants des trois grandes coopératives agricoles bretonnes ont été reçues par le Ministre de l'Agriculture à Paris. Pour maintenir la pression, les agriculteurs ont mené des actions tout au long de la journée.
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