L'ex porte-hélicoptères Jeanne d'Arc devait accoster ce lundi matin à Bassens, sa toute dernière destination. Suite à des dégradations climatiques et des obligations de trafic dans l'estuaire de la Gironde, la "vieille dame", partie de Brest samedi, ne sera à quai que mardi en fin de matinée.
La Jeanne d’Arc, le célèbre navire école de la Marine nationale, effectue son ultime voyage pour se rendre au port de Bassens. La coque Q860, comme s'appelle la Jeanne depuis qu'elle a été désarmée en 2010, est remorquée depuis samedi après-midi par le remorqueur Le Penfret. Elle va en effet être démantelée et envoyée à la casse.
Il était prévu que le remorqueur et la Jeanne arrivent à bon port ce lundi en fin de matinée. Comme on peut le constater sur la carte en temps réel ci-dessous, le remorqueur Le Penfret (signalé par un petit bateau bleu) est en stand-by depuis des heures devant l'estuaire de la Gironde. Des conditions météo défavorables au cours de son voyage, avec de forts coups de vent, ont ralenti le convoi.
Remontée de l'estuaire mardi matin
Voyant que le navire ne pouvait être à quai à l'heure prévue initialement, l'organisation du convoyage a décidé de repousser de 24h l'arrivée de la "vieille dame".Demain mardi, au lever du jour, le convoi se présentera à l'entrée de l'estuaire. Il lui faudra près de 6 heures pour effectuer la remontée jusqu'au port de Bassens. Un trajet qui doit s'effectuer obligatoirement de jour pour des raisons de trafic. L'accostage au port est donc envisagé pour la fin de matinée.
20 mois pour la déconstruction
Le chantier de déconstruction sera assuré par Veolia Propreté, filiale de Veolia. Il devrait durer aux alentours de 20 mois avec tous les chantiers de dépollution, de valorisation des matériaux et de démantèlement.D'ici 10 mois, en 2015, c’est un autre célèbre navire, Le Colbert qui prendra la place de La Jeanne.