Surcoûts trop importants
"Il nous est impossible actuellement de nous engager sur un plan de transition écologique avec un niveau d'investissement très élevé auquel viennent s'ajouter, faute d'exemption temporaire, des dizaines de millions d'euros par an de surcoûts en carburant liés à l'utilisation du gasoil en substitution du fuel, pendant la période nécessaire à la conversion des navires", explique Jean-Marc Roué, le président de la BAI.La compagnie installera cependant des filtres à fumée (scrubbers) sur les trois navires initialement prévus pour être convertis au GNL, précise-t-elle, ajoutant qu'il s'agit d'un investissement compris entre 70 et 80 millions d'euros. Désigné sous le nom de code Pegasis (pour Power efficient gas innovative ship), le bateau, long de 210 m, devait être un des trois plus grands navires fonctionnant au GNL au monde.
Coup dur
Les chantiers de Saint-Nazaire s'étaient félicités de cette commande pour leur positionnement sur le marché des ferries au gaz, adaptés aux normes anti-pollution à venir.Cependant, début septembre ils avaient déjà eux-mêmes suspendu la commande, la compagnie maritime n'ayant toujours pas bouclé son plan de financement.
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La Brittany Ferries suspend sa commande d'un ferry au gaz naturel à STX