L'armateur finistérien peine à boucle le financement de son navire au GNL. Selon une source syndicale citée par l'AFP, les chantiers STX de Saint-Nazaire ont "suspendu le contrat".
"Le contrat a été suspendu, il existe toujours mais, pour l'instant, il demeure inactif, c'est-à-dire qu'en ce qui nous concerne, on arrête de travailler dessus", a expliqué à l'AFP un délégué syndical sous couvert d'anonymat, confirmant ainsi une information du site spécialisé Mer et Marine.
Selon cette même source, la direction des chantiers de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a convoqué un comité d'entreprise lundi au cours duquel elle a annoncé la suspension du contrat. Interrogés par l'AFP mardi, les chantiers n'ont pas souhaité faire de commentaire.
« Le projet est à l’ordre du jour. Nous sommes dans une stratégie confirmée de construction du Pegasis », assure Jean-François Jacob au site Mer et Marine, président de la Société d’intérêt collectif agricole (SICA) de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), propriétaire de Brittany Ferries et qui doit financer le navire, d’un coût de 270 millions d’euros.
Le navire, long de 210 m, doit être un des trois plus grands navires fonctionnant au GNL au monde.