Le Premier ministre est en visite en Bretagne cette semaine, dans un entretien à Ouest France, il affirme l’engagement de l’Etat dans la région.
Dans un entretien exclusif paru ce jeudi matin dans le journal Ouest France, le chef du gouvernement s'est exprimé sur plusieurs dossiers bretons comme la construction de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou la réforme territoriale, juste avant son arrivée en Bretagne.
C’est la première fois que Manuel Valls se rend en Bretagne en tant que Premier ministre. Il y a un an, lors du mouvement des bonnets rouges, il était ministre de l’intérieur et c’était alors Jean Marc Ayrault le chef du gouvernement. Ce dernier signait le 12 décembre 2013 le pacte d’avenir pour la Bretagne, un plan d'aides aux secteurs bretons en difficulté, signé le 12 décembre 2013.Un sentiment de pessimisme semble gagner les bretons
Il y avait une inquiétude sourde et lourde en Bretagne (…) je n’oublie pas la détresse de certains agriculteurs, pêcheurs ou ouvriers (…) il fallait agir
Des annonces pour la Bretagne
Les engagements de l’état seront renforcés par la signature du contrat de plan 2015-2020. Il va mobiliser plus d’un milliard d’euros pour les investissements d’avenir ou encore la rénovation urbaine à Brest, Rennes et Lorient
Sur la réforme territoriale
Manuel Valls ne se dit pas hermétique sur la fusion des départements entre eux :L’idée qu’il y ait des expérimentations me va, mais avec le rythme nécessaire. En Bretagne, à ce stade un équilibre a été trouvé. J’imagine qu’il y aura des évolutions à venir
Manuel Valls reste favorable à Notre-Dame-des-Landes
Cela fait quinze ans que ce projet a été décidé et soutenu par les gouvernements successifs (…) Cet aéroport est nécessaire pour le développement de Nantes et son agglomération, et plus globalement celui de l’ouest de la France
Après la décision du tribunal administratif, il faudra alors s’engager dans la construction de Notre-Dame-des-Landes
Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, découvrant sur le plateau de l’émission « C à vous » la déclaration de Manuel Valls, n’a pas caché son étonnement de voir le chef du gouvernement ainsi relancé le dossier, elle a réagit spontanément souhaitant "bon courage" au Premier ministre.