Rennes a perdu son match hier mardi contre Bastia (3-1) qui rejoint le PSG pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Pour Philippe Montanier, le scénario a été "cauchemardesque" et son équipe a manqué de "détermination".
A Bastia, les Corses ont réussi à renverser une situation mal engagée suite à l'ouverture du score pour Rennes par le défenseur Sylvain Armand (12e), d'une frappe à ras de terre dans la surface de réparation. Mais les Corses sont parvenus à inverser le cours des événements en égalisant tout d'abord par Sébastien Squillaci au retour des vestiaires (46) suite à une volée de Cissé, entré à la mi-temps, repoussée par Costil le portier breton.
A la 70e, le capitaine rennais Danzé marquait de la tête au second poteau un but...contre son camp, avant que Cissé ne parachève le succès des siens en fin de match (89e), d'un tir imparable seul devant Costil, face à une équipe de Rennes certes réduite à neuf suite aux exclusions du Norvégien Konradsen (65) et de la recrue albanaise Lenjani (76) pour son premier match en France.
"Scénario cauchemardesque"
Après le match, Philippe Montanier n'a pas caché sa déception : "Le scénario est cauchemardesque, car les deux expulsions nous handicapent pour la suite. On fait une bonne première période, on rate le début de seconde, et Bastia a pris l'ascendant. Nous n'avons plus pu porter le danger devant. Le second but me fait me demander si Costil avait des crampes, comme il n'a pas pu lever les bras. Les deux expulsions me semblent justifiées, et celles-ci ont rendu la mission quasi-impossible."Pour autant Ghislain Printant n'est pas non plus très enthousiaste : "Je suis moyennement satisfait au vu de notre première période, et il a fallu réajuster tactiquement l'équipe pour amener une réaction. Rennes menait logiquement, on manquait de détermination. On a tenté un pari avec un passage en losange au milieu et on a eu le bonheur d'égaliser immédiatement. Après, nous avons été conquérants, avec plus de maîtrise, et on a poussé Rennes à la faute. Je savais que ce serait difficile après la débauche d'énergie de samedi et c'est compréhensible. Cette demi-finale est une belle récompense car c'est la première en quinze ans dans cette compétition. Et amener le peuple corse au stade de France
serait très beau. Je veux aussi adresser un message aux formateurs du club, car il y avait six joueurs formés au club dans le onze de départ et cinq sur le banc. Je leur tire mon chapeau."
Les deux derniers quarts opposent ce mercredi Monaco à Guingamp.