Fin mai 2014, une ordonnance de non-lieu était rendue à Nantes dans le dossier du naufrage du Bugaled Breizh. Les parties civiles avaient fait appel de cette décision. Un appel qui sera étudié le 3 mars devant la chambre de l’instruction de Rennes.
Le 27 mai 2014 à Nantes, dans son ordonnance de non-lieu, le juge Robert Tchalian, tout en admettant qu'il n'étaient pas possible d'écarter définitivement l'hypothèse de la croche par un sous-marin, avait relevé que cette hypothèse n'avait pu être étayée par "des investigations multiples, complexes et minutieuses" et qu'en l'absence d'éléments véritablement nouveaux et suffisamment caractérisés, "il n'y avait plus lieu, de poursuivre l'enquête".
Les avocats des parties civiles avaient fait appel de cette décision, parlant de "recul stupéfiant". Me Dominique Tricaud, l'avocat de Thierry Lemétayer, le fils du mécanicien du Bugaled avait même parlé d' "une insulte à la mémoire des victimes".
Le mardi 3 mars, la chambre de l’instruction de Rennes se penchera sur cette ordonnance de non-lieu. L'audience ne sera pas publique. La date du délibéré sera annoncée à ce moment-là.
Depuis le naufrage du chalutier de Loctudy qui avait fait 5 victimes le 15 janvier 2004 entre le Cap Lizard et le Finistère, les familles sont convaincues qu'un accrochage avec un sous-marin est à l'origine du drame.