Attendu cette semaine, le rapport de l'Autorité de la Concurrence sur une entente sur les prix de toute la filière avicole a été dévoilé ce mercredi. Ce ne sont plus 35, mais 21 industriels qui seront sanctionnés et en Bretagne, le groupe Doux a été écarté de cette liste.
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L'affaire avait été dévoilée ce week-end par le JDD, 35 entreprises et organisations de la filière avicole étaient dans le collimateur de l'Autorité de la concurrence, accusée d'entente sur les prix sur tous les produits standards ou élaborés à base de poulet, dinde, canard, pintade et lapin. La menace d'une amende équivalente à 10% du chiffre d'affaires des industriels concernés planait depuis risquant fort sur toute la filière de fragiliser un peu plus un secteur déjà en difficulté.
Une autorité plus clémente
Ce mercredi, le gendarme de la concurrence présentait, comme annoncé, son rapport. Finalement,
ce ne sont plus 35, mais 21 entreprises qui ont été condamnées à payer 15,2 M€, une somme bien moins importante que ce qui était attendu. Pour des faits similaires, les fabricants de yaourts avaient eux écopés d'une amende de 190 M€.
La crise est passé par là
Pour justifier cette décision, l'Autorité de la concurrence explique dans un communiqué avoir
"décidé, pour des raisons d'intérêt général, de déroger à sa méthode habituelle de détermination des sanctions et d'infliger à ces entreprises des amendes beaucoup plus modérées". Et si
une quinzaine d'entreprises échappe à cette sanction, c'est soit par manque de preuve suffisante, c'est soit parce qu'elles traversent de grandes difficultés financières, soit parce qu'elles ont depuis été mises en liquidation judiciaire. C'est le cas de la filiale Doux Frais du volailler breton qui vaut au groupe de ne pas être poursuivi.