En 2017, la ligne grande vitesse Bretagne sera mise en service. Paris ne sera plus qu'à 1h26 de Rennes, et à 3h30 de Brest et Quimper. La région se désenclave un peu plus, avec à la clé des impacts sur l'économie et le tourisme. Mais tout le monde sera t-il gagnant ?
Dans 2 ans, les trajets en train en la Bretagne et Paris vont gagner en rapidité. C'est le pari de la ligne à grande vitesse (LGV), laquelle devrait entraîner des conséquences sur l'économie et le tourisme. Le chantier de la LGV Bretagne / Pays-de-la-Loire est un peu celui de la démesure pour notre région : 5 ans de travaux, 214 kilomètres de ligne nouvelle, 820 kilomètres de rail, pour un projet global de 3,4 milliards d'euros. Le choix a été fait de réaliser la LGV en partenariat public-privé. RFF a confié à Eiffage Rail Express la la conception finale, la construction et la maintenance de la ligne. Au total, près de 4000 personnes auront travaillé à un moment ou un autre sur ce chantier.
Une Bretagne à deux vitesses ?
Pourtant et à l'intérieur même de la région, certains déplacements ne vont-ils pas être sacrifiés ? Tout le monde sera t-il gagnant ? Y'a t-il des solutions alternatives ? Du côté des usagers, on oscille entre espoir et scepticisme. Certains ont fait le choix de vivre en Bretagne tout en continuant à travailler à Paris, comme Corinne. Le TGV devient alors un deuxième bureau. Pour ceux-là, la LGV amènera davantage de confort puisque plus rapide. Dans le Finistère comme à Quimper, les habitants sont loin d'être enthousiastes, et la plus-value n'est pas évidente, face à la voiture.L'émission Génération Bretagne (Enquêtes de régions) reviendra sur cette thématique vendredi 22 mai à partir de 23h10. Thierry Quéré, directeur de projet TGV Bretagne sera l'invité de Robin Durand.