21% des espèces de notre sol sont "menacées d'un risque de disparition à court terme de Bretagne" estime l'association Bretagne Environnement. Parmi elles, une sur 5 est fragilisée à cause d'une "responsabilité biologique régionale très élevée à majeure."
La Coronelle lisse, la vipère péliade, la couleuvre vipérine.... ces reptiles, bien qu'étant assez largement répartis sur le territoire breton, dépendent de la qualité de leur habitat. Des haies, des talus de bocage, des zones humides, dont la qualité est en régression. La couleuvre Esculape a quasiment disparu du Morbihan et du Finistère: elle a besoin de massifs forestiers et de bocages denses associés, et d'une zone climatique fraîche.
L'association Bretagne Environnement recense ainsi 427 espèces. Parmi celles qui sont menacées, les poissons d'eau douce et les oiseaux nicheurs sont les plus représentés.
L'association environnementale a ensuite observé la liste en tenant compte des données géobiographiques nationales et européennes, afin d'évaluer la responsabilité biologique proprement régionale.
Il en ressort que 20% de cette liste rouge est crédité d'une responsabilité biologique régionale très élevée à majeure.
48 % des communes de Bretagne abritent au moins une espèce remarquable de flore ou d'oiseau nicheur, ou un site remarquable à chiroptère ou un géotope.