La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris examinait l'appel présenté par la famille de Thierry Morfoisse, ramasseur d'algues vertes décédé sur son lieu de travail en 2009. Elle confirme le non-lieu. La famille a décidé de se pourvoir en cassation.
Non-lieu confirmé, telle est la décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris. Cette dernière examinait ce mercredi l'appel présenté par la famille de Thierry Morfoisse, un ramasseur d'algues vertes décédé sur son lieu de travail en 2009. Le tribunal confirme donc qu'il n'y a pas de lien de causalité entre ce décès et l'exposition à une éventuelle inhalation d'hydrogène sulfuré.Sa famille se bat depuis huit ans et avait porté plainte pour homicide involontaire. Elle a décidé de se pourvoir en cassation pour s'opposer à cette décision rapporte leur avocat Maître François Lafforgue.
Côté civil, le tribunal des affaires sanitaires et sociales de Saint-Brieuc a décidé en juin dernier de réouvrir le débat sur la reconnaissance ou non de l'accident du travail de Thierry Morfoisse.
Une étape cruciale a été franchie ce jeudi. En relançant la procédure sur l'affaire Morfoisse, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint-Brieuc ordonne de ré-ouvrir les débats autour de la toxicité mortelle des algues vertes. C'est en effet ce que contenait le camion de Thierry Morfoisse, chauffeur décédé en juillet 2009 à Binic…
/ Intervenants : André Ollivro, président de l'association "Halte aux marées vertes" - Claude Morfoisse, père de Thierry Morfoisse