Le nouvel entraîneur de l'En-Avant-Guingamp, qui succède à Jocelyn Gourvennec, a été présenté ce mercredi. Il explique notamment son choix d'entraîner l'EAG.
"C’est allé vite", décrit Antoine Kombouaré alors qu'il évoque son arrivée à Guingamp. "J’ai vu un président qui a sorti les mots pour me faire venir ici. J’ai senti une région, un club, qui a tout fait pour me faire venir. Quand je vois des gens aussi motivés que ça, ça me touche."
Un défi ?
"Les choses se sont faites naturellement, simplement", relate-t-il. "Mais le plus dur commence." Depuis son entrée en Ligue 1, en 2013/14, le club n'est pas parvenu à terminer en deçà de la 10e position. La saison dernière, l'EAG a terminé à la 16e place, à la limite de la zone de relégation.Alors pendant ces trois années, pour lesquelles Kombouaré a signé, il va falloir s'atteler à remonter le club dans le classement. "C’était un signe fort, de signer pour trois ans. J’ai envie de rester un moment et de faire du travail sur la durée avec l’ambition de continuer le travail de Jocelyn [Gourvennec] qui a fait du super boulot, et apporter ma pierre à l’édifice", analyse l'entraîneur.
Joueur puis entraîneur
La Bretagne est familière à Antoine Kombouaré qui a commencé sa carrière de footballeur, en 1984, au FC Nantes, où il est resté jusqu'en 1990. Après cinq saisons au Paris-Saint-Germain, il fait un bref passage Suisse, puis en Écosse, avant une saison au RC Paris, en National.La carrière d'entraîneur du Néo-Calédonien commence au RC Strasbourg en 2003, où il restera pendant deux saisons. L'entraîneur se dirige ensuite au Nord de la France, pendant quatre années, pour diriger les hommes du Valenciennes FC. En 2009, il retrouve le PSG qu'il quitte en 2012. Après une année en Arabie saoudite, il entraîne le RC Lens pendant trois saisons.
Pour la saison 2016, l'entraîneur indique avoir reçu "des propositions de deux ou trois clubs". Finalement, c'est à Guingamp que l'entraîneur va passer trois saisons, chez ces "irréductibles Bretons qui se battent pour exister, pour aller croquer les gros que sont Brest, Nantes, Rennes et Lorient. Et apparemment, ils n’ont pas trop mal réussi. La responsabilité est grande", conclut Antoine Kombouaré.