Répondant à l'"Appel des coquelicots" contre les pesticides de synthèse, de nombreux petits rassemblements ont fleuri vendredi soir dans plusieurs villes de France, comme Rennes, Vannes, Caen, Lyon, ou Paris.
Quelque 375 rassemblements étaient annoncés sur les réseaux sociaux, pour demander la fin des pesticides, dans la foulée d'un appel relayé par Charlie Hebdo en septembre. Il y en a eu plusieurs en Bretagne.
A Rennes, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées devant la mairie, certaines avec des dessins de coquelicots sur leurs vêtements. A Brest, il y avait aussi plusieurs dizaines de personnes.
#NousVoulonsDesCoquelicots belle surprise ces citoyens rassemblés à Brest pour dire #stopauxpesticides @coquelicots_ pic.twitter.com/xoWiGDNobX
— Eau et Rivières (@Eauetrivieres) October 5, 2018
A Nantes, ils étaient une cinquantaine devant la préfecture, dont beaucoup avec un badge coquelicot à la boutonnière. Parmi eux Jean-Christophe, 38 ans, un travailleur dans le milieu associatif qui a créé la page Facebook appelant au rassemblement à Nantes. C'est la première fois qu'il s'engage car il a été "échaudé" par la démission de Nicolas Hulot "qui a eu raison de partir". "On assiste à un tournant où les gens prennent conscience qu'il faut agir de façon unie. (...) La difficulté va être de faire perdurer ce mouvement", analyse Guy, 55 ans.
Les organisateurs envisagent de reconduire ces rassemblements le premier vendredi de chaque mois à 18H30 devant les mairies ou sur les places principales des villes et villages.