Le marché de l'emploi breton offre quelques opportunités. Des entreprises comme Capgemini ou STG sont en bonne santé financière et embauchent. Leurs besoins se heurtent pourtant au manque de candidats.
Première entreprise de services de numérique en France, Capgemini possède un site en Bretagne à Rennes et se porte bien. En 2015, l'antenne bretonne a recruté 200 personnes, idem en 2016. Pour l'an prochain, elle prévoit d'accueillir 250 nouvelles recrues et recherche des ingénieurs. Sauf que les candidats ne se bousculent pas. Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte : le manque de formation spécialisée en France, des étudiants qui ne choisissent pas forcément cette voie.
Depuis quelques années, Capgemini revoit sa copie en termes de recrutement. Elle renforce notamment ses liens avec les écoles d'ingénieurs et les universités. Elle mise aussi sur l'alternance, et sur un système de formation en lien avec Pôle Emploi, la POE (la préparation opérationnelle à l'emploi).
Conducteurs et préparateurs de commande demandés
Dans la région et pour 2017, les besoins sont estimés à 2500 conducteurs selon Anthony Rouxel, délégué régional de la fédération nationale des transports routiers de Bretagne. Le secteur voit pourtant ses effectifs baisser avec de nombreux départs à la retraite et des périodes de recrutement difficiles, notamment l'été.Les idées reçues sont légions comme sur le rythme de travail ou la pénibilité. Chez STG, 80 % des salariés rentrent chez eux tous les soirs, contrairement à ce que l'on peut croire. Les évolutions techniques permettent également d'en faire un métier moins physique.