Dans le Trégor, les producteurs de coco de Paimpol ne cachent pas leur inquiétude quant à l’avenir du célèbre haricot blanc, après la mise en place de nouvelles règles de ramassage et de contrôles jugés trop fréquents.
Dans le Trégor, la saison du coco de Paimpol bat son plein, mais côté producteurs, le cœur n’y est pas. Si cette année, la qualité est là, les rendements ont diminué, mais surtout, ces mêmes producteurs ont bien du mal à se plier aux nouvelles règles mises en vigueur depuis le mois d’avril concernant la rémunération du ramassage du célèbre haricot blanc.
Avec cet accord, obtenu après de longues négociations, les "plumeurs" jusque-là payés à la tâche sont désormais rémunérés sur la base du SMIC horaire pour 120 kg. Un système plus respectueux du travail des intérimaires selon les syndicats.
Pour les producteurs en revanche, ce nouveau calcul de rémunération, auquel s’ajoute l’obligation d’un contrat de travail, d’une feuille d’heures et le renforcement des contrôles ne font que renforcer les difficultés que rencontre la profession depuis quelques années.
Sur les 230 producteurs de coco, 32 ont d'ores et déjà jeté l’éponge cette année et certains responsables de la filière s’interrogent sur l’avenir même du célèbre haricot blanc.