Des communes en grosses difficultés
Ces emprunts toxiques auprès de Dexia ont plombé les finances de Trégastel. La commune a contracté un prêt en 2007. Ces taux d'intérêts au départ, très avantageux, s'élevaient à 3,10%. Très vite, ils ont grimpé à 12% en 2011 passant à 21% en 2015. Des taux multipliés par 6 en 8 ans ! Cette dette empoisonne l'avenir de la municipalité qui n'a plus les moyens de financer ses projets de rénovation. Trégastel est même sous la menace d'une mise sous tutelle malgré des économies drastiques.Des actions pour obtenir réparation
Des procédures judiciaires sont en cours pour tromperie et défaut de conseil. Depuis 2013, Trégastel est en procès contre la banque Dexia. Paul Droniou, le maire de Trégastel avec Erven Léon, maire de Perros-Guirec, une commune également fortement touchée par les emprunts toxiques viennent de créer un collectif pour défendre les intérêts des villes de moins de 10.000 habitants victimes de ces emprunts. Ils veulent mettre en lumière les pratiques fallacieuses de la banque. L'idée est de peser ensemble dans les négociations engagées.Les deux élus doivent rencontrer le préfet le 25 mars.
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Emprunts toxiques : Trégastel et Perros-Guirec asphyxiées