Un suspect a été mis en examen et placé en détention, huit jours après la découverte du corps d'un homme de 36 ans lardé de coups de couteau à Loudéac (Côtes-d'Armor), a annoncé ce samedi Bertrand Leclerc, le procureur de la République de Saint-Brieuc.
Huit jours après la découverte du corps d'un homme lardé de coups de couteau à Loudéac (Côtes-d'Armor), un suspect a été mis en examen et placé en détention, a annoncé ce samedi Bertrand Leclerc, le procureur de la République de Saint-Brieuc. Le fruit d'une "enquête efficace" menée par la section de recherches de Rennes et la brigade de recherches de Saint-Brieuc.
Le corps de la victime avait été retrouvé le 28 mars dernier par des voisins, à proximité de son domicile, dans une allée menant à l'une des principales artères de la ville. L'homme, qui présentait des plaies au thorax et au cou, est décédé avant l'arrivée des secours.
Selon le procureur de la République de Saint-Brieuc, l'enquête "a permis l'interpellation rapide d'un suspect qui est finalement passé aux aveux après prolongation de sa garde à vue".
Mis en examen pour "homicide volontaire"
Présenté à un juge d'instruction samedi matin, le suspect a été mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire. D'après les premiers éléments de l'enquête, le mobile "semblait être une altercation sur fond de transaction de stupéfiants".
La victime était "connue pour usage et trafic de drogue" et fournissait "habituellement le mis en cause en héroïne", précise le procureur dans un communiqué.
La victime "déjà condamnée pour infractions à la législation sur les stupéfiants n'exerçait pas de profession et semblait poursuivre ses activités de dealer bien que placée sous bracelet électronique en aménagement de peine", selon cette même source.
Âgé de 42 ans, l'homme était connu pour violences et il "a reconnu qu'une bagarre avait éclaté au domicile de la victime, et qu'il avait sorti son couteau pour lui en porter plusieurs coups, la poursuivant même à l'extérieur alors qu'elle cherchait à s'enfuir", a indiqué Bertrand Leclerc.
L'autopsie a mis en évidence "une cinquantaine de plaies, dont plusieurs transfixiantes ont pu entraîner la mort par hémorragie massive".