Ouverture d'une enquête pour homicide volontaire du parquet de Paris, après la mort d'un jeune ingénieur breton en Côte d'Ivoire

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris après le meurtre par arme à feu de Clément Nourisson, un ingénieur français tué mi-juillet à Abidjan. Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). La victime, un ingénieur de 31 ans, originaire des Côtes d'Armor, a été tuée par arme à feu alors qu'il rentrait à son domicile.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 17 au 18 juillet, vers 1h du matin, selon une source proche du dossier, confirmant des informations de la presse locale ivoirienne. La victime, un Breton âgé de 31 ans, rentrait en voiture à son domicile accompagné d'un ami après un dîner, selon cette source. Il descendait du véhicule lorsque deux hommes lui ont tiré dessus, lui ont volé son argent et son téléphone, et ont pris la fuite, toujours selon cette source. La personne qui l'accompagnait n'a pas été touchée par les tirs.

Selon la presse locale, les deux amis auraient d'abord accepté, sous la menace d'une arme, de donner leurs effets personnels à leurs agresseurs. Ces derniers auraient ensuite tiré sur la victime après qu'elle leur aurait refusé de les laisser monter dans son appartement où dormait sa compagne.

"Homicide volontaire"

Une enquête a été ouverte à Paris après le meurtre par balle, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Paris, sollicité par l'AFP. "Une enquête a été ouverte du chef d'homicide volontaire. Les investigations ont
été confiées à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP)", a indiqué le parquet.

"L'enquête devra préciser le déroulé des faits", a commenté une source proche du dossier. Une demande d'entraide pénale internationale "en cours d'exécution" a été transmise à la justice ivoirienne qui a également ouvert une enquête, selon cette même source.

Il faut imaginer différentes hypothèses même si, à ce stade, c'est un crime crapuleux

Jean-Christophe Nourisson, père de la victime

Clément Nourisson se trouvait à Abidjan depuis près de cinq ans et travaillait pour le compte de Bouygues Construction. "Il était ingénieur réseau et avait entre autres la charge de la construction du métro d'Abidjan", a expliqué Jean-Christophe Nourisson, assurant qu'au sein de son entreprise "il avait une carrière prometteuse".

Un quartier sans histoire

"Clément nous disait que ce n'était pas plus dangereux qu'à Paris ou que dans une autre ville", a-t-il ajouté, précisant que son fils, sans enfant, résidait dans un quartier "normalement sans histoire" où "il y a beaucoup d'expatriés, beaucoup de Libanais notamment et de chefs d'entreprise."

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