Pendant sa chronique sur France Inter ce mercredi, Nicole Ferroni a évoqué la pêche électrique et notamment interpellé Alain Cadec, président de la Commission de la pêche. Un échange s'est ensuite poursuivi sur les réseaux sociaux.
"Je suis médusée" voire "Je suis méduse" c'est en ces termes que Nicole Ferroni attaque son billet d'humeur ce mercredi sur France Inter. Sa chronique évoque la pêche électrique et notamment la future prise de position du Parlement européen à ce sujet. Elle rappelle notamment que cette pratique avait été interdite en 1998, mise en cause par les scientifiques. Une dérogation a ensuite été accordée pour 5 % des chaluts."Monsieur Cadec, Monsieur Caduc"
Alain Cadec, président de la commission des pêches est interpellé directement par Nicole Ferroni. Cette dernière aimerait bien un positionnement clair.
Alain Cadec a répondu à Nicole Ferroni via les réseaux sociaux, rappelant son opposition à la pêche électrique.
Vos informations manquent de fraîcheur @NicoleFerroniZe. En effet je viens de déposer pour la pleiniere un amendement de « statu quo »cosigné par des membres des groupes SetD, ALDE, EELV, PPE au cas où l’interdiction totale de la#pecheelectrique ne serait pas adopté @franceinter
— Alain Cadec (@AlainCadec) January 10, 2018
L'échange s'est poursuivi, non sans quelques jeux de mots autour de la pêche.
Quoiqu'il en soit...ma proposition d'oursin pêché à main nues en votre honneur tient toujours si vous parvenez à permettre, par votre vote, l'interdiction totale de la pêche électrique. Gloire aux méduses et ceux qui les protègent! https://t.co/GDMMuBkD7J
— Nicole Ferroni (@NicoleFerroniZe) January 10, 2018
M’me @NicoleFerroniZe pour témoigner de ma véritable opposition à cette pratique je vais voter cet amendement comme j’ai proposé et obtenu de ma délégation qu’ils en fassent autant !! C’est la « sole » chose qui compte !!
— Alain Cadec (@AlainCadec) January 10, 2018
En novembre dernier, Alain Cadec expliquait sur le site de la Commission de la pêche "les expérimentations doivent ainsi rester limitées à moins de 5% de la flotte. Aucune extension de la pêche électrique ne pourra être envisagée avant quatre ans sans conclusions scientifiques indiscutables sur l’absence de dommages causés à l’environnement marin."
Le mot de la fin revient à l'ironie.
Après tout, vous êtes le président de la commission pêche... vous êtes au Parlement ce que la baleine est à l’océan : d’une grande influence !
— Nicole Ferroni (@NicoleFerroniZe) January 10, 2018