Accident mortel de Ploufragan : le conducteur n’avait pas le permis. Bilan provisoire : 2 morts

Suite à l’accident qui a coûté la vie à deux personnes ce dimanche 16 avril au matin à Ploufragan, le parquet de Saint-Brieuc communique sur les circonstances du drame. Le conducteur à l'origine de la collision n’avait pas le permis. Le bilan est encore non définitif, le pronostic vital est engagé pour certaines personnes hospitalisées.

Ce dimanche 16 avril à Ploufragan, un accident de la route a eu lieu impliquant trois véhicules et un groupe de cyclistes. Le bilan est tragique, deux morts et quatre personnes en urgence absolue. 

Le vice-procureur de Saint-Brieuc, Antoine Loussot, dévoile des faits importants sur les circonstances de l’accident dramatique.

Lire : Côtes d'Armor. Il percute un groupe de cyclistes puis deux voitures.

Le conducteur n’avait pas le permis

“Le conducteur du véhicule 508 en cause n’était pas titulaire du permis de conduire. Déjà connu de la justice pour des faits de conduite après avoir consommé des stupéfiants au volant d’un véhicule ne nécessitant pas de permis de conduire, il avait été condamné récemment notamment à une interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur, celle-ci étant encore en cours” affirme le parquet de Saint Brieuc.

Selon l’enquête, ce chauffeur  “conduisait ce véhicule qui était assuré et appartenait à l’un des passagers”. Le parquet ajoute que “les résultats des analyses sanguines du conducteur ne seront pas connus avant demain au plus tôt.”

Vitesse excessive

La vitesse du véhicule est estimée par les premiers témoignages affirme le parquet de Saint-Brieuc comme excessive sans qu’aucune mesure précise n’ait pu être déterminée pour l’heure. Une expertise en accidentologie a été ordonnée par le parquet.

L’ensemble des principaux témoins et notamment passagers des véhicules n’a pu être entendu, la plupart étant en soin.

Un bilan encore non définitif

Antoine Loussot, vice-procureur, précise qu’il n’est pas possible de dresser un bilan complet de cet accident, “les états de santé des personnes hospitalisées n’étant pas tous stabilisés, l’une d’entre elles demeurant encore avec un pronostic vital engagé, quand d’autres sont encore hospitalisées et/ou doivent subir des opérations”.

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