Apologie du terrorisme : 8 mois de prison avec sursis requis à l'encontre de Catherine Blein conseillère régionale

Après la publication d'un tweet en réaction aux attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande, Catherine Blein était poursuivie pour apologie publique d'un acte de terrorisme et jugée ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Le procureur a requis huit mois de prison avec sursis.

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Catherine Blein comparaissait ce jeudi 28 novembre, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour apologie publique d’un acte de terrorisme commis au moyen d’un service de communication au public en ligne commis le 15 mars 2019 à Moustéru et sur le territoire national. Un tweet, publié après les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande avait provoqué un tollé. Elle y écrivait notamment : "Tuerie en New Zealand : œil pour œil…" Ce message avait entraîné 89 signalements auprès de la plateforme Pharos et quatre plaintes dont une du Conseil régional. Le tweet avait ensuite été supprimé. 


Huit mois de prison avec sursis requis


L'audience a duré toute l'après-midi. Le procureur de la République a requis huit mois de prison avec sursis et une peine de trois ans d'inéligibilité. Le délibéré sera rendu le 23 janvier prochain. 

Pour cette audience, Ouahid Abassi, représentant l’association des Musulmans de France, le Conseil français du culte musulman et le conseil régional de Bretagne étaient parties civiles.

"Elle a tweeté avec un compte où elle mentionne (encore aujourd'hui) qu'elle est conseillère régionale de Bretagne. Ce tweet a abîmé, aux yeux du monde, l’image de la Région", souligne Maître Matthieu Hénon, avocat de la Région. À ce titre, la Région réclame un euro de dommage et intérêts, pour le préjudice causé à son image.

L'avocat de Catherine Blein a lui plaidé la relaxe, expliquant que sa cliente ne souhaitait pas justifier un attentat terroriste avec ce tweet. 

Catherine Blein avait déjà fait parler d'elle en 2017, toujours à la suite d'une publication sur les réseaux sociaux. Le Front national avait alors décidé de la suspendre pour ses propos homophobes et islamophobes. 

 
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