Festival transculturel et ouvert, niché en plein centre-ville de Saint-Brieuc, Art Rock cultive sa singularité. Sa 36e édition, qui s’ouvre ce vendredi 7 juin, propose, en plus des 57 concerts, quatre expos dont "Animal(s)", une étrange animalerie.
Dans le paysage des festivals, Art Rock se révèle un peu un Ovni. La culture s'y décline sous plusieurs formes, musique, danse, arts plastiques et visuels, art la rue, et même cuisine avec Rock’n Toques, le tout en plein coeur de la ville, investissant les rues des Briochins.
70 000 festivaliers sur 3 jours
Le festival a grandi au fur et à mesure de ses éditions. D’abord physiquement, il est passé d’une scène avec une jauge de 2 000 personnes à une dizaine de lieux avec des jauges allant de 250 à 11 500 spectateurs. Le défi se renouvelle chaque année : il faut adapter un centre-ville de taille moyenne à un festival accueillant 70 000 festivaliers sur trois jours.
Ballets de chenilles métalliques
L'offre artistique se veut résolument diversifiée : quatre expositions, un spectacle de danse, un spectacle de théâtre de rue, un ciné-concert, cinquante-sept concerts, des projections, des showcases et conférences. Le budget du festival a augmenté en conséquence : 2,7 millions d’euros en 2019, dont 35% destinés à l'enveloppe "artistique".
Au musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc, Art Rock a invité deux artistes plasticiens et numériques, Laurent Mignonneau et Hiroshi Sugihara, qui exposent un bestiaire étrange et hypnotique.