La Cour administrative de Nantes a examiné ce vendredi 16 mars de nouveaux recours dirigés contre trois des premiers projets parcs d'éoliennes en mer : au large de Fécamp, de Saint-Brieuc, et des plages du Débarquement en Normandie.
Trois nouveaux arrêtés recours ont été examinés ce vendredi par la Cour administrative de Nantes. Leur but : faire annuler la convention de concession d'utilisation du domaine public maritime pendant 40 ans de chacun de ces trois parcs éoliens offshore. Tous ont été déposés par des associations de défense de l'environnement et de particuliers.
En effet, ils dénoncent pour chacun des projets l'incidence sur l'environnement et l'impact visuel. Car chaque projet prévoit l'installation de 62 à 83 éoliennes, dépassant les 200 mètres de haut pour celui au large de Saint-Brieuc.
Ce vendredi, le rapporteur public a conclu à l'annulation de l'arrêté préfectoral approuvant la concession pour le parc breton. Si la cour suit cet avis, cela entraînerait cependant seulement un nouveau retard dans la mise en service du parc, car l'annulation n'est demandée que pour un vice qui n'affecte pas la concession elle-même.
Pour ce qui est des parcs au large de Fécamp et d'Etretat, ainsi que celui de Courseulles-sur-Mer et des plages normandes du Débarquement, le rapporteur public a conclu au rejet des recours. Il a notamment souligné l'éloignement suffisant des futures éoliennes, situées à au moins 10 km des côtes ou des plages.
Les juges administratifs doivent faire connaître leurs décisions d'ici une quinzaine de jours.