Les sept personnes hospitalisées vendredi 8 décembre 2023 à la suite d'une suspicion d'intoxication au monoxyde de carbone dans une école des Côtes-d'Armor sont sorties de l'hôpital. Une cellule médico-psychologique va être mise en place pour les enfants.
Les personnes, majoritairement des enfants, hospitalisées vendredi 8 décembre 2023 après une suspicion d'intoxication au monoxyde de carbone dans une école à Saint-Alban (Côtes-d'Armor), sont toutes rentrées chez elles, a indiqué samedi à l'AFP la maire de la commune.
"Tous les enfants sont rentrés chez eux" et "plus personne n'est hospitalisé", a déclaré l'élue, Nathalie Beauvy.
Une cellule médico-psychologique mise en place
La commune va mettre des salles à disposition pour accueillir lundi matin les enfants, en attendant que soit résolu le problème technique du chauffage de cette école privée, probablement à l'origine de l'accident, a-t-elle dit.
"Une cellule médico-psychologique sera présente à partir du milieu de matinée", a fait savoir dans un communiqué la direction diocésaine de l'enseignement catholique. "Du personnel supplémentaire sera présent sur les lieux pour accueillir les enfants et les familles", a indiqué l'institution. "Nos services étudieront avec les autorités selon quelles modalités les enfants pourront retourner dans l’école", a-t-elle ajouté.
Les jours des enfants n'étaient pas en danger
Cette école scolarise 76 enfants, âgés de 2 à 11 ans, de maternelle et primaire. L'alerte avait été donnée vendredi matin vers 10h30 à l'école Saint-Guillaume, après des maux de tête qui s'y étaient déclarés, "pour une suspicion d'intoxication au monoxyde de carbone", selon la préfecture.
Le plan Orsec Novi (nombreuses victimes) avait été déclenché à 12h30 pour permettre de débloquer des moyens de secours supplémentaires. Les secours avaient fait évacuer l'ensemble des enfants ainsi que les cinq adultes qui se trouvaient dans cet établissement. 48 personnes au total avaient été prises en charge. 23 d'entre elles avaient été évacuées soit par hélicoptère, soit par la route, vers les centres hospitaliers de Saint-Brieuc et Brest, selon la préfecture.
Sur les quatorze victimes initialement classées en urgence absolue, sans que leurs jours soient en danger, sept avaient été rétrogradées en urgence relative à la suite de leur hospitalisation vendredi en fin d'après-midi, selon un bilan de la préfecture.