Un homme a été abattu lors de son interpellation à son domicile, après échange de tirs.
Un homme a été abattu ce lundi à 8h du matin à Saint-Brieuc, rue des Cheminots, par des policiers venus l'interpeller, et qu'il a braqués avec une arme à feu. Il "semblerait" qu' il y a eu un échange de tirs, selon le procureur Gérard Zaug (interview).
"Sur place se trouvaient également l'épouse" de cet homme et "son fils de 15 ans", a-t-il indiqué.
"Au début cela s'est bien passé" puis "l'homme a demandé à aller dans sa chambre prendre des médicaments et une ordonnance".
Un policier est allé avec lui. L'homme a alors "fermé la porte de la chambre", puis "il a fait se mettre à genoux le policier" et lui a demandé de "se mettre les menottes", tout en ayant "une arme à feu qu'il avait prise dans sa table de chevet", a indiqué M. Zaug.
Le policier "a été légèrement blessé à la nuque, apparemment par l'arme" de l'homme, et a lui-même tiré, tuant celui-ci.
L'interpellation "a priori ne s'annonçait pas difficile". La justice voulait entendre l'homme dans une affaire de braquage du patron "d'un centre d'apprentissage de coiffure", mais "cela ne veut pas forcément dire qu'(il) était soupçonné lui-même" d'être l'auteur du braquage, a précisé M. Zaug.
Selon le procureur, l'homme portait un bracelet électronique, après une condamnation pour des faits d'escroquerie et de falsification de chèques. L'enquête a été confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes.
Un syndicaliste policier, David Leveau, secrétaire régional Bretagne d'Unité SGP Police-FO, a livré une version proche de celle du parquet. "Il est rentré dans sa chambre, il a pris les médicaments d'une main et de l'autre il a braqué le collègue", a-t-il indiqué à l'AFP.
Ensuite, "il lui aurait demandé de se mettre à genoux", puis "il a vu l'arme du collègue et il a voulu s'en saisir. Il y a eu une bagarre et, selon les éléments que nous avons, l'homme a tiré deux fois avec son arme" avant d'être abattu.